ROBESPIERRE L'INSOUMIS
Texte et mise en scène de Gilles Langlois Vidéos/montage : José Langlois
Distribution :
Cette pièce raconte la mise à mort de Maximilien Robespierre où deux tendances politiques s'affrontent.
Chaque mot est un cri, chaque silence est une souffrance, le suspense y est permanent bien que l'on connaisse l'aboutissement de l'histoire, ce pour découvrir des hommes au cœur de la Révolution , pétris de conviction, d'amour, de haine, de lâcheté et de peur.
Le 9 thermidor apparaît dans l'histoire de la révolution française comme le terme d'un épisode dramatique : La Terreur. Période sanglante de la Révolution où des milliers d'hommes et de femmes ont été guillotinés soit pour leurs idées, soit pour leur croyance, soit pour leur appartenance à un milieu social, mais le plus souvent guillotinés pour rien, uniquement par intérêt, par cruauté, par délation, guillotinés bien souvent sans procès.
Un homme incarne à lui seul la Terreur. C'est homme, c'est Robespierre.
Le 9 Thermidor est la date de sa chute à l'Assemblée et depuis ce jour il est aux yeux de notre histoire le grand responsable moral de la Terreur.
Sans chercher à disculper Robespierre, sans vouloir transformer son image en celle d'un héros martyr, il est utile, pour l'honnêteté historique d'écouter ce qu'il a dit, de lire ce qu'il a écrit. Robespierre a été condamné sans procès. Il m'a paru intéressant de mettre en scène une forme de procès posthume afin que chacun puisse se faire sa propre opinion.
Dans cette pièce, c'est un vrai débat politique entre deux thèses majeures qui s'affrontent : la vertu et la réalité politique. Ce débat est plus que jamais d'actualité. En ce début du 21ème siècle, où les français sont en divorce relatif avec leurs politiques, il est peut être utile d'entendre à nouveau les grands principes de la Révolution française.
Pourquoi écrire sur ce sujet
Parce que c’est une pièce historique et politique.
Elle aborde nombre de sujets encore d’actualité aujourd’hui comme, le droit du sol, la peine de mort, la justice, la vertu politique, le droit, la religion...
Elle nous rappelle, les principes qui sont à la base de la République, des droits universels de l’homme.
Elle est d’une actualité redoutable, en cela qu’elle nous oblige à faire face aux déviances de nos démocraties, face aux valeurs des lumières.
Nous sommes emportés dans un débat fratricide entre Montagnards et Girondins, entre le choix de l’humanisme et du réalisme.
Le combat de Robespierre, faisant face à ses détracteurs, est celui de la vertu politique contre l’intérêt personnel.
Dans cette pièce, nous assistons, à un véritable débat politique, entre deux thèses qui s’affrontent : La vertu et la réalité politique
PRESSE
A partir de ce fait historique, Gilles Langlois imagine un procès posthume afin de donner la parole à celui qui se voulait un fervent défenseur de la démocratie. Passionnant de bout en bout, ce texte constitue la plus vivante, la plus captivante des leçons d'histoire. - M.B TELERAMA
Dans cette pièce, c'est un véritable débat politique entre deux thèses majeures qui s'affrontent : la vertu et la réalité politique. Ce débat est plus que jamais d'actualité - LE PARISIEN
Ce n'était pas évident d'écrire une pièce sur Robespierre sans tomber dans la leçon d'histoire, Gilles Langlois le réussit pourtant.
Le débat est plaisant sans être didactique, et surtout, la liberté de penser préservée. - JL JEENER – LE FIGARO
UNE NUIT UNE VIE
Texte de Gilles Langlois - Mise en Scène Jacques Decombe
Avec Isabelle Hétier et Gilles Langlois.
Avec « Une nuit, une vie », on se croirait dans un film de CLAUDE SAUTET, qui sortirait de l'écran pour venir à notre rencontre sur une scène de théâtre.On retrouve la vie, la vraie, avec ses instants de drôlerie, d'émotion, parfois de cruauté.
Lui, architecte, ayant réussi dans la vie, mais ayant raté sa vie, divorcé, seul, inquiet, se retrouve un quinze août dans un petit hôtel parisien.
Elle, vive, drôle, courageuse, avec une vie difficile qu’elle bouscule de toutes ses forces, mais seule, victime d’un lourd passé qui la bride, est la femme de chambre de ce petit hôtel parisien. Ces deux solitudes vont se croiser, s’apprivoiser, reconstruire l’espace d’une nuit, une autre histoire, une autre vie.
De leurs solitudes, ils vont faire un feu de joie, crépitant de rires, de bousculades, de chamailleries, de tentations et qui sait...au petit matin, d’amour.
LE CHEMIN DES DAMES
Texte et mis en scène de Gilles Langlois
Création Lumières : Patrice Le Cadre
Scénographie et Costumes : Philippe Varache
Univers Sonore : Jean Noel Yven
Charles, François et Armand sont dans la tourmente de la première guerre mondiale. Ils le sont depuis le début. Ensemble, ils ont connu Verdun et autres lieux de désolation. En ce jour du 15 avril 1917, ils viennent d’arriver sur le front après quelques jours de repos à l’arrière.
Ils sont commandés par le lieutenant Rame, un jeune militaire issu de Saint-Cyr, autoritaire et manquant d’expérience au combat. Les rejoindront dans la cambuse, Jean, un jeune soldat de vingt ans, pour qui c’est la première affectation, puis Adrien un camarade de retour de permission.Basée sur le thème de la première guerre mondiale et à l’occasion de son centenaire, cette pièce a pour intention de préserver la mémoire de ceux qui ont soufferts et qui sont morts pour la France dans des circonstances plus qu’inhumaines.
Pourquoi écrire à ce sujet ?
Je suis né en 1948 et j’ai vécu, au fin fond de la Normandie dans un petit village qui a pour nom Ouézy. Ce village n’a rien de particulier par rapport aux autres villages de France. Il possède sa mairie, son église et ses trois cents âmes qui travaillent, pour la plupart des hommes, aux chemins de fer français. Ce village vient de sortir de la seconde guerre mondiale, avec ses destructions massives dues aux bombardements du débarquement. Ils se reconstruit petit à petit avec le courage et l’entraide des uns et des autres.
Dix ans après ma naissance, je passe des heures dans l’épicerie-café de ma grand-mère. J’y fais mes devoirs, mais surtout, bien au chaud près du poêle. Je me rassure auprès des anciens qui ont gardé le goût du jeu de dominos de la guerre, de leur guerre, celle de 14. Ces anciens, sont au nombre de cinq et ils ont le respect de toute leur communauté. Ils sont les survivants du monument aux morts. Les souffrances et les atrocités de la première guerre mondiale sont dans la conscience collective du village. On ressent la douleur pesante des sacrifiés. Elle est toujours présente dans le cœur et l’âme de chacun des habitants. Même moi, enfant, je la perçois inconsciemment et ces anciens de la grande guerre nous témoignent de leur capacité à nous protéger et à nous mener vers un avenir plein de promesses et d’espérance. Ils ont survécu à l’horreur, ils en sont les témoins et ils nous guident. Parmi eux, mon grand-père, François Elie, trois blessures au front, une balle à Verdun, des éclats d’obus au « Chemin des Dames ». Pour ces trois blessures, il a reçu sa légion d’honneur, près de cinquante ans plus tard, il ne l’avait jamais demandée. Il n’empêche, ce jour-là, j’étais fier d’être présent et d’être son petit-fils. Il ne m’a jamais parlé de cette guerre, pas un mot. La seule phrase que ma grand-mère l’ait entendu prononcé à ce sujet est la suivante : « Si notre fils devait vivre ce que j’ai vécu, je préfèrerais le tuer de mes propres mains. »
Voilà pourquoi à l’aube du centenaire de la première guerre mondiale, j’ai eu besoin d’écrire « Le Chemin des Dames », à la mémoire de mon grand-père et de tous ceux qui ont leur nom gravé sur les monuments aux morts et les croix blanches des cimetières.
Gilles LANGLOIS